vendredi 4 octobre 2013

5/6 octobre 2013 - Portes ouvertes aux Maubats

C'est un chateau viticole à quelques 2km à vol d'oiseau de notre ferme (par la route c'est un peu plus long).
Je vous recommande vivement une visite chez Robert et Guilaine Armellin ce week end pour goûter un vin excellent. Elaboré avec passion par Robert, qui  s'occupe tout seul des vignes et du vin, de façon artisanale et manuelle. On profite aussi aux Maubats de l'accueil chaleureux de Guilaine.
Chaque année, je garde avec plaisir mes derniers escargots pour cette journée. Je les cuisinerai à la bordelaise, pour les visiteurs du dimanche midi. J'y passe chaque fois une bonne journée, en bonne compagnie.

lundi 30 septembre 2013

Velle sans nom

Quelques photos de notre nouvelle pensionnaire.
 

Après des débuts un peu faibles, elle gambade désormais et sautille allègrement. C'est même parti pour les conneries habituelles des veaux : clôtures ignorées et défoncées, pagaille chez les poules, manger n'importe quoi, petite corrida le soir pour rentrer...
Rien que de très normal.





dimanche 8 septembre 2013

Telle mère...

La nouvelle création de Caramelle est une velle. Elle est magnifique, tout le portrait de sa mère. C'est une fille de la nuit, née sous la pluie, dans un pré, loin de notre regard. Caramelle croit être bien cachée parmi les arbres pour la protéger.


Avec un veau, pas le choix, on ne peut pas garder et entretenir des taureaux dans notre petite ferme. On décide donc de les mener à l'abattoir chaque fois. On ne s'attache pas et on les élève aussi bien que possible. Leur viande est d'ailleurs excellente.


Avec une femelle, c'est différent. On peut la manger bien sûr, mais aussi l'élever quelques temps et la vendre en génisse, ou en vache à lait, ou encore la garder.
Nous ne savons pas encore quelle option nous choisirons, mais une chose est sûre, nous ne mangerons pas de veau cette année !


vendredi 2 août 2013

Che bel fiore !

 
C'est en mangeant les Tempura de mon amie Aya, que je me suis rappelée que le lotus est délicieux.
Après quelques recherches, je découvre que toute la plante est comestible : rhizome, tiges, feuilles, graines.
Ni une ni deux, je décide d'en cultiver à la maison.
Une vieille baignoire, quelques coups de pelle, le petit bassin est prêt.

Le plus difficile est de trouver des renseignements sur la culture du lotus à des fins comestibles. Et bien impossible. Ici tout le monde le cultive pour la déco. Dans l'ignorance, les permaculteurs ont ignoré ma question, sans parler du vendeur de Jardimerdier qui n'a pu s’empêcher de pouffer.
Je persiste quand même et plante mon premier lotus Nelumbo nucifera "First Lady" mi-juin, n'ayant pas trouvé de variété spécifique à la culture des rhizomes.

Il semble se plaire dans son petit bassin puisque sa première fleur est éclose ce matin. Quelle beauté !


Je continue mes recherches en attendant les premières dégustations.

lundi 24 juin 2013

Foins prémédités

Entre deux séries d'averses et de froid nous avons réussi à faire les foins.
C'est la deuxième année que nous faisons nous même le foin dont nous avons besoin pour la vache et les ânes. Comme souvent en agriculture il faut anticiper et attendre longtemps avant d'avoir des résultats.
Nous avons commencé en mars 2011 par semer une petite prairie de 8000m2. Malheureusement, ce printemps là était très sec et les graines ont peu germé. Depuis nous avons broyé cette prairie et sursemé, on devrait pouvoir y récupérer un peu de foin en juillet.
En automne 2011, nous avons semé des graminées et du trèfle sur un autre 1.5ha abandonné depuis longtemps, en pente et en partie à l'ombre. Nous avons fait faire les travaux (labour, herse, semis...) mais seul le trèfle a bien poussé l'année suivante. Cette année enfin, nous avons pu y récolter notre première centaine de bottes.

A la même époque nous avons acquis une magnifique presse à petites bottes, que nous avons testé pour la première fois en juin 2012 sur des prairies qui nous avaient été confiées à l'occasion (merci Christian pour ce foin). Ce fut épique, avec les pannes, la casse, les accidents dus à notre inexpérience.

Enfin, cette année, nous avons trouvé à petit prix du matos un peu plus efficace, bien qu'ancien et low tech. Finalement, nous avons fait nos foins lors d'une éclaircie exceptionnelle de 5 jours consécutifs.
On a mis à notre disposition une prairie plus proche (merci Olivier) et c'est parti : faucher, faner, andainer, botteler et rentrer : nous nous sommes relayés pour chaque travail, et avons trouvé un peu d'aide fort bienvenue sur la fin (grand grand merci à Fred).


Nous voici avec 240 bottes de foin, juste le minimum nécessaire pour nourrir Caramelle pendant une année, avec la possibilité de couper le regain cet été et faire quelques bottes supplémentaires.
Bref, c'est super dur, entre le stress du climat et le dur boulot pour porter les bottes, nous sommes assez fiers de nous.


mardi 23 avril 2013

Chantier patates

Juste un petit mot pour remercier les courageux qui sont venus nous aider à planter les pommes de terre.
Nous avons utilisé une méthode simple sans buttage. On pose les pommes de terre sur une terre un peu travaillée, puis on recouvre de 20cm de paille (au moins).

 
Le temps était très très chaud et nous avons attrapé les premiers coups de soleil de l'année. Je pense que les enfants aussi ont bien profité de la campagne.

Petit hic, j'avais mal fait mes comptes et nous avions encore autant de pommes de terre à planter en fin de journée. Nous avons donc recommencé avec encore un volontaire vaillant et tout était terminé dans les temps.

En espérant qu'il n'y aura pas trop d'incidents de cultures (doriphores, mildiou...) et que nous pourrons organiser une belle journée de récolte.

lundi 25 mars 2013

Lasagnes du jardin 03

Petit bilan du système de "lasagnes"

Pour l'instant une expérience qui me convient à merveille. Adieu binages et désherbages qui font mal au dos.
Nous avons eu l'été dernier une assez bonne récolte de tomates, d'aubergines et de courgettes. Les poivrons n'ont pas poussé.
J'ai vaguement désherbé une ou deux fois, c'est à dire enlevé sur les bords et à la main, une sorte de liseron qui commençait à s'attaquer aux buttes.
La seule chose à laquelle j'ai vraiment du faire attention était l'eau.
J'ai donc du arroser régulièrement, plus qu'avec une terre argileuse, ou avec du BRF, mais à peu près autant qu'avec un système de buttes classique.
Rhubarbe et ail dans les lasagnes de l'été dernier
Les résultats pour les légumes d'été étant satisfaisants, j'ai voulu essayer avec les légumes d'hiver : blettes, choux variés, poireaux, quelques salades, dans de nouvelles lasagnes "fraîches".
Lasagnes d'hiver : choux, poireaux, bettes.
Il semble que je les ai plantés trop tard et ils ont tardé à pousser, mais nous avons mangé des bettes jusqu'à en avoir marre (il y en a encore) et les poireaux sont juste assez gros. Les choux chinois ont été mangés par la piéride et les limaces, il n'y a vraiment que les choux-vache qui ont résisté et quelques choux de Milan.
Les ingrédients des lasagnes étaient différents aussi : des branches, beaucoup de feuilles. Je pense que les couches de matières n'étaient pas assez variées.
Important cette année : j'ai pu accéder au potager malgré les pluies incessantes et la gadoue partout ailleurs.

Nous avons donc adopté les lasagnes pour de bon. Et nous construisons en ce moment une serre, indispensable pour faire les semis qu'on ne peut pas faire directement dans les buttes.
Nouvelles lasagnes pour les légumes du printemps.
 A suivre ICI

mardi 5 mars 2013

Coup de vent

Nous avons eu un fort vent d'Est Sud Est ces dernières 24 heures. C'est un vent pas très froid, assez peu courant par ici et très énervant car toutes les installations sont faites pour un vent d'ouest.
Le vent très puissant d'aujourd'hui a fait tomber un arbre magnifique tout près de la ferme, un tremble.
On allait souvent lui dire bonjour, à chaque promenade de ce côté, on se collait à lui pour se recharger en énergie.
Ce matin, je l'ai vu et entendu tomber en quelques secondes, dans un fracas énorme.
En m'approchant tout près j'ai instantanément pensé à un éléphant gisant au milieu du chemin, avec son écorce épaisse et grise. 

jeudi 14 février 2013

Récup

Nous essayons toujours d'utiliser au maximum les ressources locales et gratuites que sont les déchets.
C'est un principe de permaculture et pour nous une manière économique et écologique d'utiliser au maximum tout ce qui nous entoure. Cela demande souvent pas mal d'organisation et une bonne capacité de stockage, mais ça reste intéressant.
Nous recyclons une grande majorité des "déchets" de la ferme : fumiers, restes de foin, feuilles, cartons de livraison... et de la maison : épluchures, restes de repas, papier, emballages (très peu)...

Mais nous avons parfois besoin de ressources extérieures.

Emballages : Nous récupérons toujours les boites à oeufs (6 ou 12), les bouteilles en verre de type jus de fruit, désormais nous récupérons aussi les pots de yaourt en verre.

Nourriture animaux : nos poules sont ravies de manger les restes de pain dur. Nous acceptons aussi les coquilles d'huitres.

Petit matériel : nous sommes toujours à la recherche de seaux, utiles pour des tas de choses au jardin, compost, céréales, sable... L'idéal étant un seau assez grand avec couvercle.

dimanche 10 février 2013

En attendant moins d'eau

Malgré la pluie et la boue, nous réussissons à faire des petites choses.

En effet, le terrain est impraticable et même s'il ne fait pas très froid, je n'ai pas toujours le courage de rester dehors avec ce temps. J'ai une étable et un poulailler à vider de leurs fumiers respectifs, mais ma brouette pleine de fumier ne veut plus avancer sur l'argile trempée, et j'en ai ras le bol de perdre mes bottes dans la boue. C'est assez désagréable.

Mais nous avons trouvé des choses à faire pour nous occuper autres que la compta ou le tricot !

Nous avons monté de petites haies sèches qui permettent non seulement de fermer les passages de chasseurs, mais aussi d'utiliser les déchets de taille ou de débroussaillage. Ces haies peuvent aussi créer des microclimats dans les potagers et abriter des bébêtes.

Nous venons de finir la construction et l'installation d'un châssis vitré qui servira pour les petits légumes précoces et quelques semis. Aujourd'hui : semis de carottes, salades, radis et oignons blancs que je vais surveiller avec attention.

Cette semaine verra aussi la fermeture définitive de nos toilettes à eau, pour enfin passer aux toilettes à compost. Nous aurons pendant quelques semaines des toilettes sèches provisoires, le temps d'aménager de futurs lieux d'aisances super confortables. C'est ce qui est prévu...

Et dernier petit chantier en prévision : construction d'une serre pour des semis et quelques boutures.

dimanche 6 janvier 2013

Parterre autofertile 07

Petit bilan de notre keyhole garden

Le jardin autofertile a fonctionné à petit régime.
Comme il était trop grand et peu confortable à travailler je l'ai naturellement un peu laissé tomber.
Il a continué à donner quelques tomates et de beaux potirons, probablement de la variété "Kabosha" qui est délicieuse. Aujourd'hui encore, j'y ramasse quelques blettes.
Le mur en pierre mal construit s'écroule par endroits et le niveau de la terre à l'intérieur a énormément baissé.
Il faut aussi noter que notre quiole nécessitait beaucoup d'arrosages. Je pense que c'est du à la plus grande surface d'évaporation et un fort drainage en raison de la forme surélevée du parterre.



















Je pense que je vais quand même le reconstruire, cet hiver si j'ai le temps. Il est malgré tout très pratique pour les déchets à compost et pour les petites cultures comme la salade, les radis, ou les légumes racines qui ne poussent pas ailleurs dans notre terre argileuse. Il est aussi assez joli dans le paysage de notre jardin.

Il faudrait donc veiller à mieux choisir les pierres de construction, prêter beaucoup d'attention à la construction du mur. Ensuite je pense le remplir avec beaucoup plus de matière organique et bien l'imbiber d'eau au départ. Pour gérer l'humidité, je pense pailler davantage les cultures ou peut être me résoudre à faire un mur avec un mortier de terre pour éviter le drainage.
Expérience à poursuivre.