mercredi 26 février 2014

Compost des toilettes

Nous avons commencé à utiliser des toilettes à compost ou toilettes sèches au printemps 2013. Consommer de l'eau potable à chaque chasse d'eau devenait insupportable et après tout, nous nous occupons des crottins et autres bouses de nos animaux, pourquoi ne pas traiter nos propres crottes. Cependant, nous voulions avoir un compostage bien organisé avant de nous lancer.

Un seau en plastique dans le garage, une vieille chaise, une belle planche en chêne et un rideau et le tour est joué. Ce n'est pas pire que les toilettes que nous avions avant.
Nous découvrons à l'usage que ce n'est pas très difficile. Pour le dire concrètement, il n'y a pas d'odeurs, ni de mouches tant qu'on dispose d'assez de sciure pour la litière.

Pour la partie compostage, le seau est vidé à peu près tous les 4 jours (c'est ainsi moins lourd à porter), vidé sur le tas de compost et rincé à l'eau. A chaque vidange, on couvre notre offrande d'un peu de paille ou de vieux foin, toujours disponible près du tas de compost.

Nous avons mis en place un compost en trois parties, pour une dégradation efficace. Dans le premier compartiment, on verse le seau des toilettes et celui des épluchures de cuisine frais. Quand le premier compartiment est plein, on le retourne à la fourche dans le deuxième compartiment. Nous mettons à peu près 5 mois pour remplir ce bac, à trois personnes. Le compost est aéré lors du transfert dans le deuxième puis le troisième bac. Le compost final ne sera donc utilisé qu'après environ un an et demi minimum.

Lors du premier transfert, j'avais constaté qu'il y avait peu de vers. Mais cette fois-ci ils sont bien implantés et ces magnifiques vers à fumier semblent se plaire dans notre compost familial.

mercredi 19 février 2014

Lasagnes du jardin 04

Le principal problème de ce climat actuel, reste la circulation. Notamment dans les allées du potager. J'ai beau y poser du carton, ça reste difficilement praticable.

J'ai tout de même réussi entre deux averses à installer des petites bordures tressées. En effet les merles s'en donnent à coeur joie dans ce mulch, grattent pour trouver les nombreux vers et éparpillent toute la matière. Les bordures sont fabriquées avec la taille des érables de devant la maison. Pas de dépense, pas de transport, pas de déchet : très permaculture non ?

Un des avantages du jardinage en lasagnes, c'est de pouvoir jardiner même s'il pleut beaucoup. Les plates bandes ne sont pas gorgées d'eau comme l'est la terre argileuse en ce moment.
Il me reste donc deux ou trois salades dans le jardin (celles plantées lors de la fête du jardin en octobre), car il n'a pas non plus gelé cet hiver (pas encore).
Les gousses d'ail germées du fonds du cellier, ont été plantées cet hiver et elles ne pourrissent pas comme chez mes voisins, car elles ont les pieds dans un magnifique terreau, fruit des lasagnes de l'été dernier.

Il reste aussi quelques choux que la vache a épargné lors de sa dernière razzia dans le potager et mes blettes "pérennes", qui donnent quelques feuilles pour les gratins, même après plusieurs années.
Nos menus comprennent donc encore des légumes du jardin, avec les poireaux ultra frais du potager, les oignons verts, les topinambours, les blettes et quelques feuilles d'orties. La table est bien sur aussi garnie de pommes de terres ramassées l'été dernier et des conserves de ratatouille.
D'ailleurs j'ai trouvé quelques pommes de terre, oubliées volontairement dans les lasagnes de vivaces, qui germent déjà !