mardi 27 novembre 2012

Igloo de terre 05

Avec la pluie, les rhumes et les vacances scolaires, les travaux sur l'igloo ne progressent pas.
J'ai quand même réussi à trouver un moment pour poser les futures aérations en bas du mur. Elles devraient faciliter le renouvellement d'air dans l'igloo et permettre un peu de chauffage au bois sans trop de courants d'air.


Nous avons aussi tendu une bâche au dessus du chantier pour que je puisse travailler même par temps de pluie.


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mardi 23 octobre 2012

Igloo de terre 04

Nous avons essayé un nouvel outil pour malaxer la terre.


 C'est beaucoup mieux que les pieds, puisqu'il peut malaxer tout seul, tandis que je "splatch" les galettes herbe-terre sur le mur.


Nous devons encore adapter la texture, en gérant mieux la proportion d'eau. Mais c'est déjà une énorme amélioration du confort de travail.

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mardi 16 octobre 2012

Igloo de terre 03

Les murs montent len-te-ment, mais ils montent.
C'est lent aussi car nous laissons sécher un jour sur deux.


Pour le process, sur les conseils avisés de Sandrine, nous allons sûrement utiliser un malaxeur de platrier, dès que nous en trouvons un.

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mercredi 10 octobre 2012

Igloo de terre 02

Les travaux continuent sur l'igloo de terre.
Le soubassement est terminé.
 Nous avons commencé à batir un seuil en béton de chaux.


Les premiers essais de mélange terre/herbe sont assez difficiles. Le résultat est bon mais le processus est long et difficile physiquement. Il faut trouver une façon plus efficace de malaxer la terre.

A partir de ce moment nous travaillons un jour sur deux pour permettre à la terre de sécher.

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jeudi 4 octobre 2012

Igloo de terre ou Kerterre 01

Les productions de la ferme étant cette année en "dormance", nous nous sommes replongés dans les travaux de notre maison. Elle compte aujourd'hui trois pièces habitables. Ce qui est très insuffisant pour recevoir correctement les amis et les divers visiteurs.
Pour l'été nous avons donc des caravanes, mais pour l'hiver ou une mi-saison fraiche, rien du tout.
Nous avons donc trouvé un petit habitat, facile à construire et pas cher, et apparemment très confortable, frais en été, facile à chauffer en hiver : le Kerterre.
Inventé par Evelyne Adam en bretagne, c'est une sorte d'igloo en terre et herbe, "low tech" et utilisant des matériaux très locaux puisqu'ils peuvent venir de votre jardin. Evelyne Adam vit dans un Kerterre toute l'année, et après avoir entendu des témoignages directs de personne ayant dormi dans un kerterre, j'ai hâte d'y faire ma sieste.
Pour plus d'infos sur la démarche d'Evelyne Adam :
http://vacancesaulogis.wordpress.com/
 + Une petite vidéo sur la construction d'un Kerterre
Pour en faire un dans votre jardin : Construire en rond, éditions Eyrolles.

1ère étape : le terrassement.
C'est assez dur sur un sol argileux en fin d'été, heureusement il y a des mains courageuses en ce moment (merci Guillaume, Barb et Marc). Il s'agit d'aplanir le terrain, en pente chez nous, pour placer notre cercle de 4 mètres de diamètre. Nous délimitons ainsi l'emplacement du futur igloo.


2ème étape : Faire un soubassement.
Il isolera le mur en terre du sol et évitera les remontées d'humidité par capillarité. Nous avons choisi de faire ce soubassement en pneus remplis de cassereaux de tuiles, car nous sommes assez peu expérimentés pour le faire en pierre et mortier de chaux. 




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mercredi 3 octobre 2012

Portes Ouvertes au Chateau Les Maubats.

C'est à nouveau le moment des Portes Ouvertes au Chateau Les Maubats.

Portes ouvertes les 6 et 7 octobre 2012.

C'est un chateau viticole à quelques 2km à vol d'oiseau de notre ferme (par la route c'est un peu plus long).
Je vous recommande vivement une visite Chez Robert et Guilaine Armellin ce week end pour gouter un vin magnifique élaboré par Robert (il s'occupe tout seul des vignes et élabore lui même ce vin, de façon artisanale et manuelle) et à l'accueil chaleureux de Guilaine.
Je garde avec plaisir chaque année mes derniers escargots pour cette journée. Je les cuisinerai à la bordelaise, pour les visiteurs du dimanche midi. J'y passe chaque fois une bonne journée, en bonne compagnie.


Chateau les Maubats

mercredi 4 juillet 2012

Problème d'oeufs

Depuis un bon mois le nombre d'œufs récoltés chaque jour ne faisait que diminuer. De 140 à 150 par jour nous sommes passés progressivement et régulièrement à 50 œufs, soit d'un rendement de 65% à 22%. Une catastrophe pour mes ventes et une grosse déception pour certains clients.
J'ai tout vérifié, un critère après l'autre.
D'abord la nourriture, puis la quantité de nourriture, mais ce sont toujours les mêmes céréales AB.
Puis les rats ou souris que nous avons piégés et chassés avec le chien.
Pas de changement.
Nous avons ensuite décidé de faire un grand nettoyage car il y avait du monde à la ferme (merci à tous). Donc beaucoup de brouettes de fumier.

Et c'était la saison des "poux rouges", des acariens très voraces qui apprécient le climat chaud et humide de ce printemps. Après le grand nettoyage j'essaie une décoction de feuilles de rhubarbe pour ralentir la progression des acariens.
Le grand nettoyage nous a entrainé vers une refonte totale (merci Tino) de l'intérieur du premier poulailler, construit en 2009, avec maintenant plus de perchoirs, des nids qui permettront de moins salir les œufs, bref un peu plus de confort pour ces dames, et un système plus facile à nettoyer.

Autre facteur : le fiancé de notre chienne Brune, qui en attendant le bon vouloir de la demoiselle, avait un peu faim et allait au buffet "poules" de temps en temps.
 
APRES
AVANT
















Avec tous ces changements, le rendement est aujourd'hui de 31% et nous attendons de meilleurs résultats pour nous récompenser.
Sinon, c'est la casserole !

lundi 25 juin 2012

Lasagnes du jardin 02

Quelle merveille ces "Lasagnes".
Depuis la plantation des tomates, aubergines et poivrons le 10 mai dernier, je n'ai pas désherbé une seule fois, à part un plant de blette un peu petit qui a été arraché par inadvertance. J'ai enlevé aujourd'hui le premier brin d'herbe indésirable. Le liseron commence à attaquer la plate bande mais un petit coup de tondeuse devrait régler le problème.


Depuis le 10 mai, j'ai arrosé une fois par semaine, pas plus. Et enlevé quelques gourmands sur les tomates, mais même ça j'arrête car ce n'est pas très "permaculturel".

Il y a un bout de la plate bande qui pousse moins bien, car il doit y avoir un truc à l'intérieur de la butte qui déplait aux plantes, sinon tout le reste est d'une grande luxuriance : grand développement des tomates, formation de fruits, beaux plants d'aubergines et leurs fleurs violettes, les poivrons sont un peu petits, mais nous allons avoir bientôt de nombreuses courgettes à farcir.
Vraiment génial.

A suivre

Parterre autofertile 06

Des nouvelles du "quiole".
En mai, les petits pois ont finalement envahi toute la surface du parterre autour du compost. Les autres cultures comme la salade à couper ou les carottes on attendu un peu pour avoir de la lumière. J'avais "tuteuré" les pois pour éviter la casse. Nous en avons mangé plusieurs cuisines contrairement à certaines prédictions négatives et jalouses.


Quand la récolte des pois a été terminée, j'ai coupé, et non arraché, les plants, et contrairement à ce que j'aurai du faire je n'ai pas remis les coupes sur la terre comme paillage. Ce qui aurait évité le dessèchement de la surface.


Avec les fortes pluies du printemps, le côté culture du "Quiole" s'est fortement tassé, provocant un abaissement du niveau de la terre et un affaiblissement du mur, déjà fragile. J'ajoute donc à l'occasion, un peu de terreau, des déchets de feuilles ou des coupes de jardin, pour retrouver un peu de matière et d'humidité.

Sinon, la courge inconnue, qui était apparue en mai, a disparu, mangée par une limace et un gros plant de potimaron (probablement) l'a remplacé en direct du compost. J'ai planté quelques plants de tomates qu'on nous a donné. Il y a aussi deux ou trois pieds de blettes bien installées, mais les carottes ne se développent pas vraiment. Nous mangeons aussi des feuilles de salade à couper. Je vais resemer quelques radis, quelques salades en attendant août pour la mâche.

A suivre 

mardi 19 juin 2012

Calendrier des marchés 2012

Etant donné les changements sur la ferme, le calendrier des marchés de l'été 2012 est beaucoup plus simple.

  • Marché hebdomadaire : 
Œufs, escargots vivants en été, produits maison selon les saisons, les stocks et envies
La Réole tous les samedis matins
  • Marchés nocturnes :
Escargots cuisinés, à manger sur place ou à emporter
Morizes : Vendredi  29 juin
La Réole : Jeudi 19 juillet
La Réole : Jeudi 9 août

  • Groupes de consommateurs
Oeufs
La Réole : "Mangeons local à La Réole", tous les mercredi de 18h30 à 19h30
Bordeaux St Michel : Vente privée, livraison sur commande un jeudi sur deux de 16h30 à 18h30, à l'atelier de Chantal Quillec.

vendredi 18 mai 2012

Lasagnes du jardin 01

Toujours préoccupée de diminuer et faciliter le travail au jardin, j'ai fait une nouvelle expérience de technique de jardinage : les "lasagna beds" ou jardin "en lasagnes".
Le principe est d'empiler sur un sol non préparé, diverses matières organiques pour former une butte ou plate bande surélevée et très fertile.
J'ai fait au plus simple avec ce que j'avais sous la main.
Un lit de cartons

Une bonne épaisseur de fumier, quelques branchages

Une couche de paille, bien épaisse

Et finalement un dernier étage de compost bien mur récupéré à la déchetterie.

Terreau dans lequel j'ai planté, avec une étonnante facilité, sur le plat de la butte, des tomates, aubergines et poivrons.

Le sol recréé est très riche et ne convient pas au semis, seulement aux plants déjà formés. Sauf peut être aux cucurbitacées qui apprécient le compost. J'y ai donc semé melons et courgettes sur les bords de la butte, pour utiliser aussi la surface verticale.
Finalement, un peu de paillage ou mulch pour éviter le dessèchement et le croutage de la surface.

Avantages :
- Pas de travail du sol.
- Système pouvant être installé sur un sol pauvre
- Extrêmement fertile - Hyperproductif
- Augmentation de la surface (côtés cultivables), idéal pour petits jardins
- Pas de désherbage
- Récup de matériaux, coût nul
- Nettoyage de la surface utilisée, pour les années suivantes 

A suivre 

lundi 14 mai 2012

Veau doux

La vache Caramelle a enfin fait son veau.
Cela faisait une petite semaine que je la surveillais, mamelles énormes, comportement différent, grosse fatigue. Elle nous a bien fait attendre. Et je me suis levée de nombreuses fois la nuit pour aller la voir.
Mais le voici le veau de l'année, un mâle (il parait que ceux qui trainent sont plutôt des mâles) avec de belles lunettes de Normande. Caramelle s'en est occupée tout de suite, bien mieux que pour le premier. Elle a fait ça toute seule, dehors dans l'herbe, en à peine une heure, sans aucune intervention de ma part. Tout le monde est soulagé, et je vais pouvoir passer de meilleures nuits.
Bientôt du bon lait, des desserts, du fromage...


lundi 7 mai 2012

Journée de merde

      Élever des poules, une vache, des ânes, ce n'est pas seulement ramasser les œufs, tirer le lait, donner des graines ou du foin, faire des balades.
Ça, c'est le côté sympa, agréable.
Mais il y a aussi une partie du travail dont on ne parle pas dans la Petite maison dans la prairie, ni dans Aglaë et Sidonie :

la merde !

A t'on jamais vu Charles Ingalls retourner un tas de fumier ?

On considère dans les milieux autorisés, qu'une vache produit entre 10 et 15T de  bouse par an.

Si j'ajoute la quantité de crottin produite par les 2 ânes, soit 5 à 8T, j'obtiens entre 15 et 23T de fumier produit.
J'en enlève la moitié car mes bêtes vivent dehors, et qu'elles ne font donc pas tout dans leur abri (surtout les ânes qui sont bieeeeeeennn plus propre qu'une vache), j'arrive quand même à 8 ou 12T.
J'ajoute les 2 à 3T de fientes produites par les poules.

Résultat : 10 à 15 Tonnes de fumier produit sur la ferme chaque année.

Considérons que ce fumier humide a le temps de sécher un peu avant que je le ramasse et on obtient au bas mot, 6 à 10T de fumier à sortir de l'abri des animaux et du poulailler.
Si on fait ça 3 fois par an, on remue donc 2 à 3,333T de fumier chaque fois.


Et cette chaque fois, ké lapelerio :

Journée de merde.

samedi 14 avril 2012

Potager sauvage 02

Le potager devient de moins en moins sauvage.
Après les semis à la volée et la pousse brutale des herbes indésirables, j'ai du me résoudre à travailler un peu au potager. Le principal problème étant d'accéder aux différentes plantations dispersées sur le terrain sans écraser les semis et autres plantes.
Il fallait :
- pouvoir accéder à tous les recoins du potager.
- faire un tracé qui rende l'accès et le parcours agréable (se promener dans le potager) et briser la monotonie des longs rangs rectilignes.
- pouvoir entrer et sortir à plusieurs endroits sur le périmètre.
- délimiter des zones pour faciliter cultures et rotations.
- garder le côté sauvage, sans travail du sol, sans traitement chimique
Nous avons donc fait une intense séance de brainstorming avec nos premiers wwoofers pendant la "veillée".


Après avoir choisi le design qui me semblait répondre à ces exigences, nous avons enchainé aussitôt par la mise en place du cheminement, avec nos deux volontaires.
Nous avons donc bataillé avec cordeaux, baches et cartons pour matérialiser le parcours. 


 Y'a plus qu'à

jeudi 12 avril 2012

Parterre autofertile 05

Des nouvelles du "quiole".
Nous avons ramassé et croqué les premiers radis.
Les oignons blancs ne sont jamais sortis, mais tout le reste pousse normalement. Nous pourrons bientôt déguster quelques feuilles de laitue à couper.
Les herbes indésirables sont là aussi mais il est très facile de passer quelques minutes, entre deux activités, à désherber du bout des doigts les petites pousses.
J'utilise aussi ce jardin en trou de serrure comme un lit de semences, pour les blettes par exemple, que je replanterai dans une "lasagne" en cours de construction.
Une plantule de cucurbitacée s'est incrustée, probablement un concombre.



A suivre

lundi 19 mars 2012

Des fraises suspendues

Une nouvelle petite expérience de jardinage qui nous a occupé ce dimanche d'averses.
Je suis nulle en désherbage de fraisiers, et je ne veux pas utiliser de baches, mais j'adore les fraises cueillies sur le pied. La maigre production en pot, de 3 malheureux fraisiers, disparait mystérieusement au fur et à mesure.
Nous avons donc trouvé un système qui devrait nous permettre d'avoir un bon paquet de fraises, sans désherbage. Un système qui conviendrait bien au jardinage urbain ou de balcon : une "colonne de fraisiers".
J'ai pris un seau percé et inutilisable dans son usage habituel. J'y ai pratiqué quelques ouvertures. J'ai percé de petits trous dans un tuyau PVC.


Je place dans chaque alvéole un pied de fraisier ou un stolon de l'année dernière. Je cale et rempli avec du terreau-compost, et je maintiens le tuyau percé au centre du seau.

On peut poser l'objet sur un support ou le suspendre solidement (hors de portée des enfants c'est possible aussi).
Le tuyau percé central permet d'arroser régulièrement toute la hauteur de plantation.
Il est possible de fabriquer cette colonne avec d'autres matériaux, bois, tonneau,
Un autre modèle à tester : le pentagone de fraises.


17 Juin 2014.
Je réactualise cet article car il semble très visité.
J'ai eu pas mal de fraises la première année avec ce système mais il fallait arroser presque chaque jour. Le récipient offrait trop de possibilités de perte d'eau. Je pense que ça peut fonctionner dans un petit jardin proche de la maison ou bien un balcon.
Pour un jardin moins fréquenté, il faudrait soit un conteneur plus grand, soit le système utilisé par "Way Out West Blowin Blog" :
LIEN VIDEO

Je vais le mettre en place pour l'année prochaine, à la fois dans la serre et dehors.

vendredi 16 mars 2012

Parterre autofertile 04

Dès le lendemain des premiers semis, le jardin en trou de serrure a beaucoup intéressé mon chien, puis les oiseaux qui ont allègrement gratté la terre. Le chien a bien compris et les oiseaux viennent apparemment plus pour le compost que pour les graines.


Nous avons donc semé depuis le 19 février :
Petits pois : ils sont bien sortis et forment une jolie étoile.
Laitue à couper : levée rapide mais pousse lente.
Epinards : ils ont du mal à sortir.
Tétragone : c'est peut être une erreur car elle risque de prendre trop de place. A voir.
Oignons blancs : pas de nouvelles.
Radis : superbes, je vais en resemer, car ça pousse vite et j'adore ça.
Carottes : Il parait qu'elles vont 3 semaines en enfer avant de lever. Je les attends.
Oignons jaunes : j'ai replanté quelques pousses d'oignons qui s'étaient dédoublés dans l'ancien potager. Ils ont l'air de reprendre.


Remarques :
Le système de semis en étoile semble une bonne idée, ça permet de délimiter des zones, même si on peut mélanger les plantes.
Certaines graines peuvent être semées quasiment à l'unité, sinon les mélanger à du sable avant le semis.
Une partie du keyhole garden est à l'ombre d'un pin à partir de 15h, les petits pois ont un peu de retard dans ce coin là.
J'ai du arroser presque tous les jours car il n'a pas plu et que le parterre a un bon drainage. Je vais probablement utiliser du paillage. 

mardi 6 mars 2012

Potager sauvage 01

Après le jardin en trou de serrure, voici donc la deuxième expérience dans notre ferme en transition : un jardin potager "sauvage".

La problématique est toujours la même : 
- Travaillant seule à la ferme, j'ai du mal à dégager assez de temps pour me consacrer à un potager classique (travail de la terre, désherbage, binage...).
- Nous n'utilisons pas de produits chimiques et avons peu de matériel ou d'outils pour l'entretien mécanique d'un grand jardin.
- Nous avons l'espace et la durée pour faire des expériences. Nous n'avons pas de potager jusqu'à présent, donc nous pouvons continuer comme ça encore un peu.

En faisant un mix des méthodes de culture de Masanobu Fukuoka, Sepp Holzer ou  Whitefield, j'ai fait un mélange de graines variées (légumineuses, légumes à feuilles ou à racines, fleurs) qu'on sème habituellement à cette époque. Je les ai enrobées dans de l'argile (en provenance de la tuilerie locale traditionnelle) et les ai semées à la volée sur un terrain mal travaillé l'année dernière et non désherbé.


Je compte ajouter du mulch à tout moment et refaire des semis en avril et en mai avec d'autres graines.

Objectif : Obtenir au bout de quelques mois voire quelques années, des légumes récoltés selon les besoins, récolter aussi des graines pour entretenir le système, laisser certains se reproduire, diminuer la quantité d'herbes non désirées et augmenter la fertilité du sol par le semis de légumineuses.

Advienne que pourra

A suivre 

dimanche 4 mars 2012

Record

Grosses surprises aujourd'hui dans les nids : deux oeufs énooormes.
Au milieu la taille habituelle soit 68g, c'est déjà beau.
A droite 97g
A gauche 103g
Ou inversement

dimanche 19 février 2012

Parterre autofertile 03

Depuis le mois de décembre et la première étape de construction du jardin "en trou de serrure", il ne s'est pas passé grand chose. A chaque occasion j'ai continué à le remplir des matières organiques que j'avais sous la main (boites à œufs, paille, vieux foin humide, feuilles d'artichaut gelées, écorces...).
Aujourd'hui c'était le moment de boucler cette mise en place.
Nous avons donc fini le remplissage par quelques brouettes de terre.

Puis une fine couche de compost bien mûr.

Nous avons pu semer nos premières graines : des pois nain mangetout que nous avons choisi de semer en rayons pour laisser des espaces accessibles pour les légumes suivants. Et pour se donner toutes les chances, c'était aujourd'hui un jour "fruit" en lune montante, l'idéal pour des pois, non ?! La levée se fait normalement en 6 à 15 jours.


A suivre