vendredi 7 novembre 2014

Surprise !

Le veau de l'année est arrivé ce matin avec une dizaine de jours d'avance.
Caramelle présentait bien les signes précurseurs depuis quelques jours, mais, bon, je gardais un oeil sans m'inquiéter.
Et ce matin : surprise ! En allant faire mon petit tour pour soigner tout le monde, je vois au loin sous les arbres, une tache blanche près de Caramelle, qui ne semblait pas pressée de venir au petit déjeuner.
Il a du naître en fin de nuit, car il est encore tout épuisé, Caramelle n'a pas bien fini la délivrance.

Évidemment, je ne suis pas prête. Le box des vaches n'est pas nettoyé, je dois vérifier et nettoyer tout le petit matos de traite, et nous réapprovisionner en paille.
Nous commencions à être en manque du bon lait de Caramelle, de la crème fraîche, des yaourts et des petits fromages, voilà qui est réglé. Je pense commencer la traite dans un jour ou deux. Fini les grasses mat'.

dimanche 2 novembre 2014

Enfin l'automne

Aahh, enfin l'automne !
J'en ai assez de cet été à rallonge, de la chaleur, du soleil et de cette ambiance sèche. Je veux des saisons, du changement. L'éternel printemps ou les tropiques c'est pas pour moi.
Fini d'arroser le jardin tous les jours pour 3 salades, des choux et poireaux qui montent en graine. Enfin un peu de bruine et de fraicheur le matin. Je vais enfin pouvoir semer un peu de blé, d'orge, des fèves.
Les vignes sont assez belles pour nous faire oublier qu'elle ne sont qu'une immense monoculture à l'échelle d'un département. Les feuilles d'arbres font de jolis bruits et j'ai de la matière pour mes buttes en lasagnes.
Enfin l'automne, du orange partout, les citrouilles, les courges, les feuilles...
J'en avais marre de manger de la salade. J'ai envie de soupe, de poule au pot...
Enfin aujourd'hui je peux allumer ma cuisinière Rayburn adorée, nous cuisiner une petite garbure et la laisser mijoter tout l'après midi, et on peut garder une bouilloire au chaud pour un thé à dispo.
On met une petite laine et des chaussettes et on n'a plus besoin d'excuse pour rester à l'intérieur et s’asseoir devant un écran d'ordinateur.


dimanche 10 août 2014

Igloo de terre 08

L'atelier de construction en terre a donc repris ce printemps. Désormais je mets les mains à la pâte tous les mercredi. Parfois quelques curieux ou courageux qui n'ont pas peur de se salir se joignent à moi. C'est une activité très plaisante, même seule, contrairement à ce que je redoutais. Un peu comme une méditation.


Le mur s'élève donc petit à petit. On commence à voir les progrès.

J'ai pu y incruster les premières bouteilles de verre qui seront autant de points de lumière.


Et le montant de la future porte d'entrée est fixé.


dimanche 22 juin 2014

Futures poules

Aujourd'hui, élever des poules pondeuses n'a pas grand intérêt en soi.
La plupart des éleveurs professionnels fonctionnent de cette façon : ils achètent des poules en âge de pondre (à partir de 18 semaines) et un aliment très compétitif. Les poules sont installées dans un poulailler équipé et éclairé de façon à favoriser la ponte au maximum (ex : 16h d'éclairage par jour en bio) même pour des œufs de "plein air". Pendant environ un an, ils nourrissent chaque jour les poules et ramassent les œufs.


Cette façon de travailler ne me satisfait pas. Elle nécessite une technicité importante, des poules de compet' (c'est à dire non rustiques), de bonnes installations qui coûtent cher et une grande réactivité en cas de problème.
Choses que je n'ai pas.
Pour améliorer l'atelier "poules" j'ai décidé de me pencher sur l'élevage avant les 18 semaines. Le but étant à terme d'élever la race de mon choix sur la ferme.
J'ai donc acheté 125 poussins de pondeuses, âgés d'un jour seulement.

J'ai installé ces demoiselles dans un grand carton (bien isolant), avec une lampe chauffante (il leur faut 38°C la première semaine !), de l'eau et de l'aliment.

Aujourd'hui, il en reste 114, elles ont 8 semaines, elles ont déménagé dans leur poulailler définitif et je leur apprends à manger des vers de terre, ce qui n'est pas si courant pour des poules d'élevage.


jeudi 19 juin 2014

Sauvetage

Il y a quelques jours mon fiston a trouvé un petit oiseau tombé du nid. Il n'avait pas beaucoup de plumes. Nous avons donc tenté de le sauver.
Il est souvent difficile de sauver des oisillons, principalement car on ne réussit pas à les garder assez au chaud. Nous avons donc utilisé pendant quelques jours une lampe chauffante destinée aux poussins.
Nous l'avons nourri avec de l'aliment poussin trempé avec de l'eau.


Résultat : nous voici avec un nouveau pensionnaire à nourrir, et c'est un moineau très bruyant et très vorace qui nous prend maintenant pour ses parents.


samedi 3 mai 2014

Limace

C'est le moment de la chasse aux limaces et autres mangeurs de salades.
Un autre très beau spécimen du jardin
Probablement "Limax Maximus", à confirmer


dimanche 20 avril 2014

Igloo de terre 07

Le chantier a donc repris grâce à la motivation de deux superbes femmes très volontaires. Ça monte, ça monte.
Merci mesdames.

LA SUITE PAR ICI

jeudi 17 avril 2014

Le lézard vert

Nous avons pu photographier pour la première fois un habitant assez spectaculaire de notre jardin. Celui ci fait environ 20-25cm avec la queue, il était dans la baignoire du lotus quand nous l'avons surpris. Le magnifique lézard vert. 

C'est une espèce protégée, qui peut être assez rare dans certains secteurs, mais qui se plaît bien chez nous. En effet, avec l'élevage d'escargots, il a élu domicile sur la ferme. Il apprécie les limaces et les jeunes escargots à la coquille molle dans son menu. De plus, nous avons beaucoup de haies, de tas de compost ou de bois et autres cachettes pour l'abriter. Pas de pesticides non plus. C'est donc un endroit idéal pour lui, avec le gîte et le couvert.
Il peut être assez agressif s'il est attaqué. C'est d'ailleurs comme ça que je pouvais l'attraper, en le coinçant dans un coin et en l'attaquant avec un petit bâton. Il mordait le bâton, et on ne pouvait plus le faire lâcher. Je pouvais ensuite le déplacer. Il n'a pas de venin.
Nous l'observons assez souvent. Malheureusement, notre chienne Brune les attrape et les tue. Elle les considère un peu comme des serpents, qu'elle sait très bien chasser. Brune a pris l'habitude de les tuer pour me faire plaisir, sachant qu'ils étaient une vraie plaie dans l'élevage d'escargot. Aujourd'hui je dois lui faire comprendre qu'il ne faut plus les chasser. Que je dois les garder pour qu'ils mangent les limaces et escargots dans le potager. Pas évident.

mardi 25 mars 2014

Igloo de terre 06

Le chantier de l'igloo en terre va bientôt reprendre.

Il a été délaissé en 2013. D'ailleurs je me demande ce que j'ai bien pu faire l'année dernière, vu tout le retard accumulé un peu partout.

Bref, la bâche de protection s'est envolée lors d'un de ces nombreux coups de vent, le pauvre kerterre est abandonné à la pluie, au vent et aux graines d'herbes folles. Contre toute attente, il n'a pas fondu sous la pluie incessante du printemps 2013, ni sous celle de cet hiver. Il est toujours là.

Il est couvert d'un joli tapis d'herbe tendre qui plaît beaucoup aux ânes. Ça lui donne un petit air de site druidique.
Si je veux y faire ma sieste en 2015, j'ai intérêt à m'y remettre vite.


AVENTURE A SUIVRE PAR ICI


mercredi 26 février 2014

Compost des toilettes

Nous avons commencé à utiliser des toilettes à compost ou toilettes sèches au printemps 2013. Consommer de l'eau potable à chaque chasse d'eau devenait insupportable et après tout, nous nous occupons des crottins et autres bouses de nos animaux, pourquoi ne pas traiter nos propres crottes. Cependant, nous voulions avoir un compostage bien organisé avant de nous lancer.

Un seau en plastique dans le garage, une vieille chaise, une belle planche en chêne et un rideau et le tour est joué. Ce n'est pas pire que les toilettes que nous avions avant.
Nous découvrons à l'usage que ce n'est pas très difficile. Pour le dire concrètement, il n'y a pas d'odeurs, ni de mouches tant qu'on dispose d'assez de sciure pour la litière.

Pour la partie compostage, le seau est vidé à peu près tous les 4 jours (c'est ainsi moins lourd à porter), vidé sur le tas de compost et rincé à l'eau. A chaque vidange, on couvre notre offrande d'un peu de paille ou de vieux foin, toujours disponible près du tas de compost.

Nous avons mis en place un compost en trois parties, pour une dégradation efficace. Dans le premier compartiment, on verse le seau des toilettes et celui des épluchures de cuisine frais. Quand le premier compartiment est plein, on le retourne à la fourche dans le deuxième compartiment. Nous mettons à peu près 5 mois pour remplir ce bac, à trois personnes. Le compost est aéré lors du transfert dans le deuxième puis le troisième bac. Le compost final ne sera donc utilisé qu'après environ un an et demi minimum.

Lors du premier transfert, j'avais constaté qu'il y avait peu de vers. Mais cette fois-ci ils sont bien implantés et ces magnifiques vers à fumier semblent se plaire dans notre compost familial.

mercredi 19 février 2014

Lasagnes du jardin 04

Le principal problème de ce climat actuel, reste la circulation. Notamment dans les allées du potager. J'ai beau y poser du carton, ça reste difficilement praticable.

J'ai tout de même réussi entre deux averses à installer des petites bordures tressées. En effet les merles s'en donnent à coeur joie dans ce mulch, grattent pour trouver les nombreux vers et éparpillent toute la matière. Les bordures sont fabriquées avec la taille des érables de devant la maison. Pas de dépense, pas de transport, pas de déchet : très permaculture non ?

Un des avantages du jardinage en lasagnes, c'est de pouvoir jardiner même s'il pleut beaucoup. Les plates bandes ne sont pas gorgées d'eau comme l'est la terre argileuse en ce moment.
Il me reste donc deux ou trois salades dans le jardin (celles plantées lors de la fête du jardin en octobre), car il n'a pas non plus gelé cet hiver (pas encore).
Les gousses d'ail germées du fonds du cellier, ont été plantées cet hiver et elles ne pourrissent pas comme chez mes voisins, car elles ont les pieds dans un magnifique terreau, fruit des lasagnes de l'été dernier.

Il reste aussi quelques choux que la vache a épargné lors de sa dernière razzia dans le potager et mes blettes "pérennes", qui donnent quelques feuilles pour les gratins, même après plusieurs années.
Nos menus comprennent donc encore des légumes du jardin, avec les poireaux ultra frais du potager, les oignons verts, les topinambours, les blettes et quelques feuilles d'orties. La table est bien sur aussi garnie de pommes de terres ramassées l'été dernier et des conserves de ratatouille.
D'ailleurs j'ai trouvé quelques pommes de terre, oubliées volontairement dans les lasagnes de vivaces, qui germent déjà !

vendredi 24 janvier 2014

Après la pluie vient la gadoue

Il est encore temps de vous souhaiter une bonne année 2014, mes meilleurs vœux de santé, bonheur et prospérité. La totale.

Je n'ai pas écrit d'article depuis longtemps mais ce n'est pas parce qu'il ne se passe rien ici, au contraire, nous n'arrêtons pas de nous démener pour faire évoluer la ferme.

Au programme de l'automne après la fête du jardin : abattage des poules les plus agées, cuisine du cochon, corrida avec une velle...
J'ai aussi réussi à trouver une centaine de poulettes en âge de pondre, puis le début des travaux de rénovation du toit de notre vieux séchoir à tabac.
Le matos sera bientôt au sec pour bien commencer l'année

Viens ensuite la pluie, la pluie, la pluie et finalement la gadoue due à notre magnifique et très exigente terre argileuse. Je lutte contre cette boue pour me déplacer sur la ferme, pour transporter l'aliment des poules, le fumier, le foin, pour faire des rigoles de drainage. Les animaux souffrent de cette humidité, les ânes surtout et la vache a comme des bottes aux pattes.

Malgré cette lutte quotidienne, je garde le moral en observant l'apparition des courageux germes de bulbes, jonquilles, narcisses, crocus et ceux des anémones qui pointent leurs nez.
Nous continuons aussi les projets. Nous avons entamé les démarches de conversion vers l'Agriculture Biologique. Il s'agit seulement de se faire labelliser et de payer pour ça. Ensuite, le projet majeur de 2014 sera d'ouvrir un tout nouveau mini-camping naturel, pour faire profiter quelques visiteurs de notre bel endroit.