mardi 27 décembre 2011

Parterre autofertile 02

Avec l'aide de quelques curieux et volontaires nous avons construit notre premier "Keyhole garden" le 21 décembre.
Il n'est pas encore terminé mais le processus est en route et je continue à m'en occuper, à le remplir de diverses matières organiques trouvées sur la ferme.
Voici comment nous avons procédé.

1. Choix de l'emplacement, proche de la maison et de la cuisine. Nettoyage du secteur. Marquage du cercle à la cendre.


 
  2. Montage du mur, grosses pierres en dessous,. Le mur est légèrement incliné vers l'intérieur. Le choix des pierres est important pour la solidité et la stabilité. Simultanément, construction du compartiment à compost au centre.


3. Montage et remplissage au fur et à mesure de matières organiques en commençant par une couche de cartons.


4. Remplissage de matières organiques : feuilles mortes, tontes, paille, fumier, cartons, papier. Il faut une grande quantité de matière. Ajouter un peu de cendres. Bien tasser et arroser copieusement.




Reste à faire :
   Finir par une couche de terre de jardin et une fine couche de compost bien mûr.

Si c'était à refaire :
   Nous le ferions moins grand, nous avons pris un rayon plus grand que mon bras pour tenir compte de l'épaisseur du mur. C'était une erreur, mon bras ne s'allonge pas de l'épaisseur du mur et le travail risque d'être légèrement inconfortable.
   Nous le ferions plus petit car il faut une énorme quantité de matière pour le remplir.
   Nous le ferions plus progressivement pour remplir de matière au fur et à mesure et stabiliser ainsi le mur.
   Nous le ferions plus lentement pour choisir avec soin les pierres,soigner la construction et ainsi solidifier le mur et profiter de l'effet de voute.

lundi 12 décembre 2011

Parterre autofertile 01

Malgré de nombreuses tentatives, nous n'avons pas encore réussi à implanter sur la ferme un potager digne de ce nom.
L'emplacement le plus approprié par la qualité de la terre, est situé relativement loin de la maison et avec une pente démoralisante pour qui pousse une brouette. Les chevreuils se délectent donc des choux et diverses plantations fraiches, et l'on n'est guère tenté d'y aller pour quelques minutes de désherbage.
Nous avons donc décidé de consacrer cet emplacement aux cultures nécessitant le moins d'intervention (patates, courges, maïs...) et de construire en parallèle un petit "jardin en trou de serrure" près de la cuisine pour les légumes frais (salades, oignons blancs, radis...)
Photo Kristen - L'arpent nourricier
Le "Keyhole Garden" est un jardin autofertile conçu par l'association Send A Cow, pour permettre aux familles du Lesotho de produire leur propre nourriture. 
Le concept est très intéressant, il s'agit d'une sorte de parterre circulaire, à hauteur de jardinier, fabriqué en matériaux de récupération locaux. Au centre du cercle non fermé, on verse chaque jour son compost. Le jardin est donc alimenté en permanence en nutriments et humidité.
Nous tentons donc l'expérience, pour mieux la propager ensuite, si ça marche. Je vous tiendrai au courant des résultats.

Vidéo (en anglais) Animation "Keyhole gardens" 

lundi 28 novembre 2011

Cèpes, bolets et pibles

Héhéhé

 Oooooh !

vendredi 18 novembre 2011

Nouveau départ

Avec une récolte d'escargots catastrophique et une mauvaise année pour la trésorerie et le moral, nous avons entamé une grande réflexion en famille, sur le fonctionnement et les activités de la ferme.
Cette réflexion n'a pas encore abouti mais des choses vont changer.
Tout d'abord je souhaite revenir à mes objectifs premiers, qui en arrivant sur cette ferme, étaient de vivre de mon travail à la campagne, dans un environnement agréable et sain, et d'y produire notre nourriture.
Grâce à quelques jours d'immobilité forcée, et en suivant quelques principes de la permaculture, je cherche à concevoir une ferme qui nous convienne mieux :
- Un lieu agréable à vivre, naturel, préservé
- Un lieu consommant le moins d'énergie fossile et humaine possible
- Un lieu très productif, fertile et nourricier
Expliqué comme ça c'est surement un peu flou, mais les projets et les idées sont là, que je raconterai au fur et à mesure.

vendredi 16 septembre 2011

Fin des escargots pour 2011

Contrairement à ce que je pensais, la sécheresse du printemps n'a pas retardé la croissance des escargots, elle l'a tout bonnement empêchée.
En effet, la récolte a été très très faible et j'ai du arrêter les marchés à la moitié de la saison.
C'est une catastrophe pour mon exploitation qui n'était déjà pas en grande forme, et un coup dur au moral.
J'ai donc profité du mois d'août pour réfléchir en famille à la suite à donner et pour tenter de limiter les dégâts.
Nous avons accéléré les petits travaux sur le 2ème poulailler pour accueillir au plus tôt les nouvelles poules pondeuses. Il devrait être terminé dans 2 ou 3 semaines (on ne peut y travailler que le dimanche) et nous aurons donc au total 249 poules en octobre. Ce qui est aujourd'hui le maximum que je peux élever avec un statut "vente directe".
Je vais bientôt vider les parcs des escargots trop petits. Ils passeront l'hiver au frais et ressortiront au printemps prochain.

mardi 28 juin 2011

Chaleur et sécheresse

Le manque de pluie des derniers mois a des conséquences sur la vie de notre ferme. Disons qu'il rend la vie des animaux un peu plus difficile.
Les escargots :
Depuis leur mise en place le 11 avril, et jusqu'au 6 juin, pas de pluie. Même si je les arrose tous les jours, ils ne sont pas aussi actifs que les années précédentes. Il n'y a pas assez d'humidité dans l'air. Ils bougent peu, mangent peu et grandissent donc lentement. Aujourd'hui ils n'occupent pas tout le parc disponible. Pour cette année, la récolte aura donc lieu environ 2 semaines plus tard que les années précédentes et les escargots seront probablement assez petits.
Les poules :
Rien de grave pour les poules, il faut surtout veiller à ce qu'elles aient toujours de l'eau fraiche disponible, et bien surveiller les attaques de parasites. Nous avons isolé leur poulailler avec une bonne couche de paille sur le toit. S'il fait vraiment trop chaud je peux même envisager la douche générale !
Les ânes et la vache :
Ils sont très énervés par les insectes nombreux cette année. Ils ont changé de rythme journalier très tôt ce printemps. Comme ils sont autonomes sur leurs terrains ils peuvent dormir le jour et sortir la nuit. Le gros problème que nous allons avoir est celui de l'alimentation. Nous avons réussi à faire du mauvais foin sur des parcelles en jachère d'un voisin, mais nous n'en auront pas assez. Nous faisons donc tourner au maximum les terrains de pâture, des voisins aimables accueillent parfois les ânes et nous utilisons le foin avec parcimonie. En espérant que je ne devrais pas faire les bords de route avec ma vache cet hiver !
La fermière :
Un peu plus de travail que d'habitude, pour l'apport d'eau et la surveillance. Travail à effectuer tôt le matin à la fraiche et tard le soir.

lundi 13 juin 2011

Calendrier des marchés 2011

Voici les endroits où vous pourrez me trouver cet été. Excepté celui de La Réole, le samedi matin, tous sont des marchés où l'on peut manger sur place. J'y cuisine mes escargots, à la Bordelaise et parfois en persillade. 

Tous les samedi matin, toute l'année :
La Réole, sur les quais : Un des marchés hebdomadaires les plus importants du secteur avec un choix que je trouve assez vaste, des producteurs, des bios ou pas, des commerçants, des artisans de "bouche"...

Tous les mercredi soir, du 22 juin au 14 septembre, à partir de 19h :
Monségur 33, place centrale : C'est un marché nocturne et festif où l'on peut manger les produits que l'on pioche d'un stand à l'autre, pour s'installer sous la halle ou les arcades. Animations sous la halle pour danser. Remontée dans le temps garantie.
Blog de l'ACAM 

Tous les dimanche de juillet-août de 10h à 15h :
Soumensac 47 , chemin de ronde :  Marché des Producteurs de Pays. Un marché sous les tilleuls, le seul de sa catégorie en journée. On y mange dans le calme, à l'ombre, avec un panorama magnifique sur la vallée.

Autres dates :
18 juin, le soir : Soumensac, place de la mairie. Fête de la musique.
21 juin, le soir : La Réole, place de la mairie. Fête de la musique.
1er Juillet, le soir : Morizes (33), Marché nocturne. 
21 juillet et 11 août, le soir : La Réole, place de la mairie. Marchés nocturnes.

En espérant vous y voir.

mardi 5 avril 2011

Sortie d'hibernation

J'ai tardé à écrire car depuis février les choses se sont accélérées. Toute la ferme est sortie d'hibernation.
Plusieurs actualités :
Les escargots
C'est la période de stress intense. Il faut que les parcs soient prêts pour accueillir les naissains. Ceux-ci sont commandés en décembre pour une mise en parc à la date précise du 11 avril prochain.
     
       J'organise donc ce dimanche un chantier d'entraide pour finir les installations. Ceux d'entre vous qui veulent bien venir nous aider à transporter et installer les abris des escargots sont invités à venir dimanche 10 avril à partir de 9h, et toute la journée. Ils seront récompensés par un repas issu du jardin, et/ou quelques produits du jardin aussi. Si vous avez, amenez une brouette. Merci d'avance.

Le lundi 11 avril à 20h précisément, seront lâchés les naissains. Pour participer à la mise en parcs, présentez vous un peu avant à la ferme. Merci de prévenir pour que l'apéro soit à la mesure du nombre de participants. Chiens absolument interdits.
Les poules
Les poules ont changé de ration. Les nouvelles céréales sont plus équilibrées et toutes "bio". Le rendement est donc plus régulier (il m'était arrivé de ne ramasser que 6 œufs par jour). Nous leur avons construit de nouveaux pondoirs qui seront installés bientôt j'espère, ainsi qu'un abreuvoir automatique. Après ça, ce sera un poulailler 4 étoiles.
Projet Mélange de cultures :
Chantal Quillec, artiste peintre à St Mich à Bordeaux, m'accueille dans son atelier, un après midi par semaine, pour un échange de bons procédés. Je fais donc une vente privée par semaine de mes œufs, et des produits des copains (huile de tournesol, jus de raisin, asperges, savons, lessive, vanille). Tout est commandé à l'avance, il suffit de s'inscrire avec un mail, pour recevoir chaque semaine un lien pour un bon de commande sur internet. La livraison a lieu tous les mercredi de 16h30 à 18h30 au 37 rue Andronne.
Pour connaitre le travail de Chantal :
http://bordeaux.quillec.free.fr/
Son atelier est ouvert au public chaque mois avec une nouvelle expo ou un artiste invité. Prochaine ouverture les 9 et 10 avril.

jeudi 27 janvier 2011

Cochonnailles 2011 suite

Résultat de notre week end cochonnailles :

Quelques kilos de boudin
Plusieurs mètres de saucisses
4 jarrets ou jambonneaux
2 jambons désossés
4 rotis
un lot de coustilles et tranches de ventrèche
2 lomos
1 coppa
1 poitrine roulée
17 patés de foie
7 pots de boudin
34 patés de campagne
26 patés de couenne
13 confits
6 pots de saindoux
4 jours de travail
1 copine qui vient aider
4 copains qui viennent manger
Quelques bassines à nettoyer

vendredi 7 janvier 2011

Cochonnailles du 14 au 17 janvier 2011

Depuis que nous sommes installés à la campagne nous avons recréé notre petite tradition familiale de cuisine du cochon.

Nous avons commencé en 2003 en assistant à notre première tuerie de cochon en auvergne. Saucisses sèches, pourcougnou, et boyaux lavés à la main par notre hotesse, une vraie cuisine du cochon, à laquelle nous participions comme "petites mains" attentives.
Par la suite nous avons organisé d'autres cuisines et fait de nombreux essais plus ou moins fructueux. Nous avons finalement sélectionné les recettes qui convenaient à notre façon de vivre et à nos capacités techniques (difficulté du séchage).

Aujourd'hui chaque année, en période froide, nous cuisinons un cochon entier, acheté chez un éleveur du coin, et tué par le tueur local. A la maison durant tout un week end nous préparons donc nos boudins, saucisses, lomos, rôtis, pâtés de couenne, de campagne et de foie, et confits.

Nous allons choisir notre cochon le vendredi matin. Attrapé, pesé et payé nous l'amenons chez le tueur. Chez qui nous revenons l'après midi récupérer les différents morceaux.
Le samedi matin commence la cuisson de la tête et la découpe des morceaux. Toute la journée nous coupons et hachons les différentes préparations et cuisons le boudin.
Le soir, nous partageons un repas de boudins, de jimboura et de grillades avec les volontaires qui seront venus nous aider.
Le dimanche se poursuit par la mise en boyaux des saucisses, et la mise en pot des pâtés. Finalement le lundi nous faisons toutes les stérilisations.
Un week end assez long, chargé et fatiguant mais qui nous fournit en viande de cochon pour toute une année, avec des préparations au goût introuvable.